Billet d'humeur

Billet d'humeur

Le« Ce que l’arbre a de fleuri ne vit que de ce qu’il a d’enseveli »
 
dimanche 31 janvier dernier, après la prière de l’Angélus, le pape François a annoncé l’institution d’une Journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées, qui sera célébrée chaque année, le quatrième dimanche de juillet, proche de la fête de saint Joachim et de sainte Anne, les "grands-parents" de Jésus.
 
Au regard du rôle social que jouent les grands-parents dans nos sociétés, cette journée trouve pleinement sa place dans nos vies et requiert en même temps notre attention. La place et le rôle des grands-parents ‘’signifient’’ toujours quelque chose de profond et de plus cher : leur voix est précieuse car elle chante les louanges de Dieu et sauvegarde les racines du peuple. Ils sont le lien entre les générations, transmettant aux jeunes des expériences de vie et de foi ; rappelant ainsi que la vieillesse est un don.
« Ce que l’arbre a de fleuri ne vit que de ce qu’il a d’enseveli » (poète Argentin Francisco Luis Bernárdez). Pour le Pape François, les grands-parents sont souvent oubliés et nous oublions cette richesse de préservation des racines et de transmission. Il est important que les grands-parents rencontrent leurs petits-enfants et que les petits-enfants rencontrent leurs grands-parents, parce que, comme le dit le prophète Joël, les grands-parents rêveront devant leurs petits-enfants, ils nourriront de grands désirs, et les jeunes, puisant leur force chez leurs grands-parents, iront de l'avant, ils prophétiseront. Et le 2 février est précisément la fête de la rencontre des grands-parents et des petits-enfants.
En cette année spéciale “Saint Joseph”, qui sera également, à partir du 19 mars, une année “Famille Amoris Laetitia”, les grands-parents et les personnes âgées seront donc mis à l’honneur. Déjà, prions et portons nos grands parents et toutes les personnes âgées dans nos prières quotidiennes. Pensons spécialement à ceux qui sont seuls, ceux de nos maisons de retraites et de nos quartiers, aux grands malades qui sont confinés dans une chambre d’hôpital ou chez eux, et que nous oublions quelques fois.
Abbé Blaise-Martin MAKIZA