Porter la communion

Porter la communion

« Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend

ma voix et s’il ouvre, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, moi

près de lui, et lui près de moi. » Ap. 3,20

Jésus ne s’impose pas. Il vient tout simplement à notre rencontre,

car il aime être avec nous, comme il aimait être avec ses apôtres,

ou avec les gens qui le suivaient et l’entouraient pour l’écouter et

même parfois pour demander des miracles.

‘Etre avec nous’, tel est le désir profond de Jésus : il le dit lui même:

« moi près de lui (ou d’elle) et lui (elle) près de moi ».

Pour Jésus, toutes les occasions sont bonnes pour être avec nous.

Mais, il ne force pas la porte. Il attend derrière la porte et il frappe

discrètement. Heureusement, il a beaucoup de patience. En si-

lence, il attend qu’on lui ouvre.

Il sait aussi combien les malades et les personnes âgées aiment les

visites qui comblent leur solitude et rendent les journées moins

longues. Il connaît leur grand désir de rencontre, de dialogue,

d’être avec.

Beaucoup prient en silence en offrant leur souffrance et leur

patience. Et de la patience, les malades en ont beaucoup. Ils at-

tendent pour ouvrir volontiers à Celui qui vient les visiter.

Quelle joie donc que de savoir que Jésus est impatient de venir à

leur rencontre lorsqu’ils ne peuvent plus rejoindre les fidèles ras-

semblés pour l’eucharistie. Toutes nos communautés ont heureu-

sement le souci des personnes absentes et souffrantes. Elles en font

très souvent mention dans la prière universelle.

Et par bonheur, certains membres acceptent la mission de por-

ter, au nom de la communauté, l’eucharistie à ceux et celles qui

l’attendent. Grâce à eux, Jésus vient à eux dans la communion.

« Viens Seigneur, je sais que tu frappes à ma porte. Elle est ouverte,

entre et viens à moi... Viens près de moi, que je sois près de toi !»

+ Abbé Dominique Errecart

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